Auxerre (89000)
À 2 h de Paris, un château de style Renaissance inscrit Mh, entouré de ses douves en eau, son jardin à la française et ses 6 ha de terres. Bâti au fond d'une étroite vallée, se dresse le château. Il est protégé au titre des monuments historiques depuis 1988, notamment en ce qui concerne la façade et les toitures du logis principal, la totalité du pigeonnier, le portail d'entrée, les balustrades et l'ensemble des clôtures. D'abord un manoir médiéval qui a soutenu un siège pendant les guerres de religions, le château est un témoin inébranlable de l'histoire du calvinisme et de la Ligue dans l'Yonne grâce à Maraffin de Guerchy, seigneur des lieux entre 1560 et 1572. Puis, il appartient pendant plus de deux siècles à la famille de Marie-d'Avigneau. Certains bâtiments sont restaurés au 17e s., au lendemain des guerres civiles. Pour appuyer encore la noblesse des lieux, d'illustres personnages y ont séjournés, tels que François Ier, l'amiral de Coligny ou encore Louis Xiv. Deux entrées délimitées par des piliers en pierre permettent l'accès à la propriété, l'une du côté du village et l'autre du côté du hameau. Les deux s'ouvrent sur un chemin piétonnier bordé d'une rivière qui appartient au château. Un pont franchit les douves en eau où cohabitent plusieurs espèces de poissons, notamment des carpes chinoises. Ce dernier présente une arche plus récente qui a été construite lorsque le pont-levis a été supprimé. Le porche en métal plus récent a remplacé celui d'origine que les occupants actuels ont conservé. Un portail en pierre à fronton arqué flanqué des deux côtés de deux piliers en pierre surmontés de pots à feux décorés de deux pommes de pins. Sur le fronton, la date 1733 est inscrite, mais le château garde des traces des constructions des 15, 16 et 17e s., qui s'aperçoivent entre autres sur les façades du logis principal. Après avoir franchi le portail, le visiteur se trouve face au château. Élevé sur deux niveau sous combles surmontés d'une toiture en croupe en tuile de Bourgogne trouée de lucarnes jacobines, il présente une façade principale symétrique, enduite et percé de baies garnies de fenêtres à petits carreaux. Des encadrements de baie et chaînages d'angle en pierre de taille rehaussent le tout. Un parterre de graviers permet le stationnement des véhicules. À l'arrière du château, un pavillon se trouve en regard du jardin à la française avec sa fontaine centrale, plusieurs statues d'origine, des vasques et des assises en pierre. Deux lions héraldiques en pierre - des pièces uniques - semblent monter la garde devant un autre bâtiment qui abrite aujourd'hui un garage et un atelier. Il subsiste un puits en pierre - le même qu'à Cluny - orné d'une gargouille en pierre. Une entrée délimitée par deux pilastres en pierre accède au verger clos de mur entrecoupé d'une double porte en bois qui ouvre sur le chemin piétonnier. Deux petits ponts placés au-dessus d'une rivière alimente les douves. Du jardin à la française, il est possible d'apercevoir un terrain de tennis et un vieux colombier. Prix hors frais notariés, d'enregistrement et de publicité foncière.
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